8 Février 2013
Sur une portée, combien de chats ou de chiens, combien de noirs ou de blancs ? Semblables aux notes d'une mélodie, à leur durée, à leur hauteur, comment pourront-ils s'entendre ? Polyphonie, dissonnance, harmonie, tessiture des voix, comment atteindre à la perfection ?
Blanche, noire, ronde prenez votre temps, dans un rythme à deux temps, à quatre temps. Blanche, noire, valse à deux temps, à mille temps. Noires, croches, le rythme se précipite, la vie s'affole en une danse effrénée.
Blanche, noire, où se situe la note ? En haut de l'échelle, gracile et frêle, la voix de la blanche ; en bas, oppressante, et puissante, la voix de la noire. Mélodieuse comme le rossignol ou fière comme le chant de l'homme. Haute et affilée ou basse et grave. Cantate de Bach ou rythme de jazz. Mélodie des plaines européennes ou mélopée des savanes africaines.
Blanche, noire, quel est le montant de la note ? Noire ou blanche, tout est histoire de position. Haute ou couchée, basse et accessible, éclairée ou sombre, en déséquilibre, attention à ne pas tomber ! Histoire d'O, magicien d'Oz, un soir de pleine lune, d'ennui dans la nuit, tout se paye, se négocie, vénal et vil. Tout est-il histoire de passion, histoire de prix ?
Blanche ou noire, noir ou blanc, une histoire d'amour est-ce impossible ?
Blanche, noire, qu'importe si l'on aime sans compter.
Être l'Orpailleur qui cherche l'or sans certitude de le trouver...
Voir le profil de Eve sur le portail Overblog