12 Novembre 2012
Partie de Guadeloupe hier, je suis revenue aujourd'hui.
J'avais perdu un amour, je l'ai retrouvé.
Rien n'a changé,
Ni les couleurs, ni l'exubérance de la végétation,
Du vert au bleu, vert profond, bleu turquoise,
Le râle du vent dans les persiennes,
Le claquement des vagues qui se brisent sur la barrière
Les cris des enfants sur la plage, des baigneurs dans le lagon,
Et, le soir, à l'instant du coucher du soleil,
Quand tout se calme,
Que les couleurs s’apaisent, que les bruits s'atténuent,
Au lieu du silence retrouvé,
Commence le concert des grenouilles et des grillons.
La nuit tropicale aimée.
Lumière des habitations, scintillement des étoiles,
Bruissements, froissements, craquements,
Tout est mystère, complot, murmures,
Monde secret qui engendre la peur,
Impénétrable à l'étranger qui le pénètre.
C'est l'univers inconnu des Antilles,
Insaisissable mais en même temps incroyablement vivant.
Les Tropiques, un amour sans retour.
Être l'Orpailleur qui cherche l'or sans certitude de le trouver...
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