18 Janvier 2013
Le ciel gris et bas va nous tomber sur la tête.
Après Noël et les retrouvailles, la joie d'être ensemble, la maison pleine de rires et de cris, animée et chaude, on se retrouve seuls, comme deux vieilles pommes ridées, abandonnées après l'été.
Dans un espace vide et déserté, l'oreille à l'affut du moindre bruit, se réjouit d'un simple pépiement d'oiseau ou du râle d'un moteur fatigué. Alentour, l'espace désolé a envie de voix, de chants, d'animation. Le monde en noir et blanc d'un hiver qui semble ne pas finir a des envies de rouge, de bleu, de jaune et de vert, de ce monde où couleur rime avec lumière.
On délaisse la pluie ruisselante, le vent qui s'engouffre dans les passages, la neige qui dissimule les reliefs et recouvre les feuilles tombées. Adieu l'obscurité pour la chaleur du renouveau. La lente agonie de la mort pour la flamboyante renaissance à la vie. Après une longue déprime, une joyeuse envie de vivre.
Parsemé de nuages roses qui s'effilochent, le ciel du couchant va s'ouvrir sur une nuit lumineuse, piquetée d'étoiles.
Être l'Orpailleur qui cherche l'or sans certitude de le trouver...
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